📅 16 Jun 2025
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anki
methodologie
teaching
Cette entrée est une annexe à une autre entrée (dans les cartons) sur la méthode de travail que j’ai adoptée au cours de mon externat. Comme beaucoup d’autres, elle est là pour m’éviter de devoir répéter la même chose aux personnes qui me la demande. Cette méthode n’a donc aucune prétention à être la meilleure (elle n’applique d’ailleurs pas nombre des concepts que j’explore ailleurs sur ce site).
Il s’agit donc d’expliquer comment j’ai créé mes fiches Anki pendant l’externat !
La première étape était d’avoir une vision aussi complète que possible de ce qu’il fallait savoir autour de l’item du jour.
Je commençais donc par lire les objectifs du programme dans le sommaire de la fiche LiSA. De cette façon, j’étais déjà en mesure de filtrer les informations superflues par la suite.
J’enchaînais avec la lecture de l’item dans le référentiel que je considérais comme “principal” pour la matière. Je poursuivais avec une lecture plus rapide des autres référentiels dans lequel l’item était traité1. C’est en répétant cet exercice pour plusieurs items que l’on acquiert sa propre hiérarchie des référentiels et que l’on peut déterminer le référentiel “principal” en fonction de ses goûts de rédaction et de mise en page.
Pour finir, je revenais à la fiche LiSA dont je lisais le corps du texte. Comme expliqué dans cette entrée, les fiches LiSA sont très hétérogènes : certaines sont de vraies fiches résumées quand d’autres sont une déclinaison alternative à un référentiel.
À la fin de cette étape qui prenait entre 1 et 2 heures, j’avais normalement une bonne idée de ce qu’il fallait connaître et j’en connaissais déjà une partie grâce aux lectures multiples.
L’objectif suivant était la création des fiches à proprement parler !
Je partais des objectifs LiSA pour créer une ou plusieurs fiches y correspondant. Pour plus de détails sur les cordes à mon arc, vous pouvez vous référer à cette entrée où je décris les différentes templates que j’avais à ma disposition.
Pour respecter autant que possible le principe “une carte, une information”, je devais souvent scinder les longues listes (de symptômes, d’étiologies, de traitements, etc.) en plusieurs cartes que je reliais entre elle.
Une fois les objectifs épuisés, je créais d’autres cartes afin de coller à une ossature générique pour tous les items. Il s’agissait surtout de créer des cartes avec des informations épidémiologiques (incidence, prévalence, etc.) pour pouvoir comparer les différentes pathologies du programme entre elles.
Cette étape me prenait entre 30 minutes et 1 heure.
Les nouvelles cartes étaient ajoutées directement à mon unique paquet “EDN”. Cela veut dire que je pouvais commencer à les réviser le jour même. Dans les faits ce n’était pas toujours le cas puisque j’accumulais souvent un peu de retard de telle sorte à ce que les nouvelles cartes entraient réellement dans la boucle le lendemain de l’ajout.
Mes cartes subissaient ensuite des modifications au grès de plusieurs événements.
Je m’efforçais autant que possible2 de relire le lendemain les cartes ajoutées la veille. Cela me permettait de bénéficier d’une mini-relecture de l’item complet (au travers de ce que j’avais fiché). C’était aussi utile pour repérer des gros trous dans les choix que j’avais faits. Enfin cela me permettait de créer des liens entre mes cartes comme je l’explique ici.
Avant les examens facultaires, je relisais rapidement chaque item (dans le LiSA, un référentiel de choix et mes cartes). Cela me permettait de corriger des erreurs ou d’ajouter des éléments que j’aurais oubliés.
Les moments les plus cruciaux pour modifier mes cartes sont sans aucun conteste les erreurs que je faisais en QCM. C’est le meilleur moment pour identifier des trous dans la couverture du programme. J’ajoutais souvent des informations sur ces erreurs dans un champ dédié.
J’ai eu la chance de ne jamais ajouter plus de cartes que je ne pouvais en revoir. C’est sûrement parce que j’ai profité des étés avant ma D2 et ma D3 pour prendre des matières d’avance et ainsi mieux répartir la charge de nouvelles cartes sur 12 mois au lieu de 10.
Ma méthode pour ficher un item sur Anki repose sur plusieurs éléments :
Si vous voulez en voir le résultat, vous pouvez découvrir mon paquet pour les EDN (entièrement gratuit).
Pour savoir dans quels référentiels est traité un item, il “suffit” de se créer un tableur avec les items en ligne et les référentiels en colonne. Cela prend environ une demie-journée dans votre BU. Vous trouverez à la fin de cette entrée, une base à jour de septembre 2023. ↩
Comprendre par là que je ne le faisais pas souvent. ↩